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SÉMINAIRE DU LERMA
OBSERVATOIRE DE PARIS
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Vendredi 28 octobre 2011 à 14H


77 avenue Denfert Rochereau, Paris 14



Salle de l'Atelier, Observatoire de Paris





La formation d'étoiles dans les galaxies chimiquement jeunes du Groupe Local



Pierre GRATIER

Iram



Résumé : La variété de galaxies dans le Groupe Local rend possible l'étude du milieu interstellaire et de la formation d'étoiles dans des conditions différentes de celles trouvées dans la Voie Lactée, tout en conservant une grande résolution spatiale grâce à leur proximité. Nous avons étudié le milieu interstellaire d galaxies du Groupe Local, M33 et NGC6822, dont les métallicités sont inférieur d'un facteur 2 à 3 à celle du soleil et qui sont respectivement dix fois et ce fois moins lumineuses que la Voie Lactée. Nos observations de la transition J=2- monoxyde de carbone, avec une résolution suffisante pour résoudre les nuages moléculaires géants, fournissent la première carte du milieu moléculaire de NG et la cartographie de M33 avec la meilleure combinaison de résolution et de sensibilité. Nous présentons également une cartographie haute résolution du mi atomique de M33 à partir d'une mosaïque intérférométrique dans la raie à 21cm l'ensemble du disque de la galaxie. Combinées avec des données allant de l'ultraviolet à l'infrarouge lointain, ces observations permettent l'étude du interstellaire et de la formation d'étoiles à des échelles allant du nuage individuel à la galaxie dans son ensemble. Ces deux objets, chimiquement jeun semblent convertir l'hydrogène moléculaire en étoiles plus rapidement que les grandes galaxies spirales comme la Voie Lactée. Est-ce à rapprocher du taux é de formation d'étoiles dans les galaxies de l'univers plus jeune (z~0.5-1), également riches en gaz et bleues comme M33 et NGC6822 ? Un soin particulier apporté pour tenter de mesurer la masse de dihydrogène, difficile dans ce type d'objet, à l'échelle de la galaxie ainsi qu'à l'échelle du nuage. Une méthode d'identification automatique et de mesure des propriétés physiques des nuages moléculaires géants a permis d'obtenir, dans le cas de M33, le plus grand cata de nuage moléculaires dans une galaxie extérieure. Il en résulte que les nuage M33 et de NGC 6822 ont, en moyenne, une largeur de raie plus faible, pour une donnée, que les nuages de la Voie Lactée. Dans M33, la fraction de petits nua augmente significativement avec le rayon galactocentrique. Au moins un sixièm nuages moléculaires géants ne sont pas associés à de la formation stellaire (détectée) mais nous n'avons pas identifié de caractéristiques physiques particulières pour ces nuages.