Perspectives pour l'observation des galaxies à très grand redshfit dans l'infr
Alain OMONT
IAP
Résumé :
Je discuterai les potentialités post-Herschel de la fenêtre 20-500
micron - entre JWST et ALMA - pour l'exploration de l'Univers très jeune,
entre des redshifts ~0.5 et 20. A cause de la confusion des sources et en
attendant l'interférométrie spatiale, la spectroscopie présente un net
avantage pour les prochaines missions spatiales. Dans le contexte de la
situation actuelle et prévisible de la cosmologie observationnelle et de
ses principaux problèmes, je mettrai donc l'accent sur les potentialités
d'un grand (8-10m) télescope cryogénique optimisé pour l'infrarouge
lointain, pour les principaux objectifs scientifiques à grand z : 1)
formation des galaxies et des étoiles à l'époque de la réionisation
z $\sim$ 6-20) ; 2) propriétés et évolution des galaxies dans tout
l'intervalle z $=$ 0.5-6 : raies interstellaires, formation stellaire,
formation des galaxies, (proto-)amas, etc. ; 3)
évolution des galaxies à noyau actif
(AGN) par l'étude de l'interface entre le trou noir et la galaxie hôte.
J'évoquerai aussi le besoin à long terme de l'interférométrie
spatiale dans l'infrarouge lointain pour une exploration profonde
à très grand z, ainsi que l'intérêt d'un relevé complet
du ciel submillimétrique.
N.B. On peut trouver des discussions détaillées sur ces thèmes sur la page
web du colloque "New perspectives for post-Herschel far infrared astronomy
from space", Madrid 1-4 septembre 2003, http://damir.iem.csic.es ).