Résumé :
Au moment où les physiciens des particules s'apprêtent à utiliser
le LHC pour sonder la structure de la matière, les astrophysiciens
exploitent depuis des années les données de ces collisioneurs
géants que sont les interactions galactiques. Je montrerai
comment les débris de collision arrachés aux galaxies lors
de leur fusion peuvent apporter des informations précises
sur leurs divers constituants, en particulier sur leur
contenu en matière noire. Ponts, queues de marée et
anneaux collisionnels constituent par ailleurs des
laboratoires privilégiés pour étudier comment se déroule
dans un environnement très particulier, hors disque galactique,
la formation des étoiles. Pour toutes ces études,
le couplage entre observations multi-longueur d'onde
et simulations s'avère primordial.