Histoire du LPMAA

1970 : Naissance du laboratoire 1976

Deux chercheurs et deux enseignants-chercheurs du LPMOA travaillant sur des thèmes liés à l’optique atmosphérique quittent le laboratoire pour rejoindre le LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) de l’École Polytechnique.

1981

Changement de directeur du LPMOA : Jean-Marie Flaud, alors chargé de recherche, prend la succession de Gilbert Amat.

1987

En janvier, fusion du LSM (ER135) et du LPMOA (ER136) qui deviennent le Laboratoire de Physique Moléculaire et Atmosphérique (LPMA). Le LPMA est créé en tant qu’UPR (Unité Propre de Recherche) du CNRS, et garde le n° 136 : il devient l’UPR136. Les chercheurs du LPMOA qui étaient à Orsay reviennent à Paris. Un chercheur du CNRS quitte le LPMOA pour rejoindre le LAC (Laboratoire Aimé-Cotton), un laboratoire propre du CNRS situé sur le campus d’Orsay. La porte entre les ailes 13-23 et 13-14 est rouverte. Jean-Marie Flaud assure la direction de ce nouveau laboratoire, Lucien Henry ayant pris sa retraite. Le LPMOA perd le "O" de son sigle, ses thématiques s’étant élargies. Le LPMA est composé de cinq opérations de recherche :

1991

En janvier, fusion du LPMA et du LIR (Laboratoire d’Infrarouge, ex-laboratoire Barchewitz), laboratoire de l’UPS associé au CNRS (UA194) et dirigé par Christian Boulet. Le nouveau laboratoire reste l’UPR136 ; il s’appelle désormais Laboratoire de Physique Moléculaire et Applications (LPMA). Il est localisé sur deux sites, et est associé aux deux universités UPMC et UPS. Il garde le même sigle, mais le changement d’intitulé indique l’augmentation du nombre de thèmes de recherche. Il y a alors six équipes de recherche (nouvelle appellation des opérations de recherche) :

Le nouveau LPMA reste dirigé par Jean-Marie Flaud. À l’issue de son mandat (fin 1994), la direction sera reprise par Christian Boulet (janvier 1995). C’est vers cette époque que le CNRS cesse son AI (Aide Individuelle) à l’association TICS. Les ITA qui y travaillaient sont officiellement affectés au LPMA. Ils rejoignent les services généraux ou des équipes de recherche du laboratoire.

1995

Jean-Marie Flaud et trois chercheurs du CNRS quittent le LPMA pour rejoindre le LPPM (Laboratoire de Photophysique Moléculaire) à Orsay. Christian Boulet démissionne. Claude Camy-Peyret assure transitoirement la direction du laboratoire.

1996

Au 1er janvier, la direction du laboratoire est officiellement confiée à Claude Camy-Peyret par le CNRS.

1999

En janvier, les équipes de l’ancien LIR, localisées à Orsay, quittent le LPMA pour rejoindre le LPPM. Le LPMA n’est plus localisé que sur un seul site, à Paris. Il devient une UMR (Unité Mixte de recherche) CNRS-UMPC, l’UMR7092. Les équipes de recherche du LPMA sont réorganisées :

2004

En février, délocalisation du LPMA de Paris à Ivry-sur-Seine, en raison des travaux de désamiantage et de rénovation du campus Jussieu. Deux enseignants-chercheurs de l’équipe Dynamique et réactivité en matrices quittent le LPMA. Un enseignant-chercheur, issu d’un ancien laboratoire de l’UPMC, rejoint le LPMA.

2005

Le laboratoire change de nom et devient le LPMAA (Laboratoire de Physique Moléculaire pour l’Atmosphère et l’Astrophysique). Il est renouvelé par le CNRS en tant qu’unité mixte CNRS-UPMC. Il n’y a plus que trois équipes de recherche, mais les thématiques du laboratoire s’élargissent à l’astrophysique, comme l’indique son nouvel intitulé. L’équipe Transfert d’énergie est intégrée à la nouvelle équipe Physique moléculaire pour l’astrophysique et la planétologie :

2006

Un enseignant-chercheur de l’Université de Cergy-Pontoise, promu à l’UPMC, rejoint le LPMAA au sein de l’équipe Physique moléculaire pour l’astrophysique et la planétologie.

2012

Le responsable de l’équipe atmosphère devient Professeur au LATMOS. Le laboratoire se structure en 2 équipes :

2014

Fusion avec le LERMA.



Par Jean-Hugues Fillion